Table des matières
Git
Git est un gestionnaire de versions (comme svn, cvs ou d'autres) décentralisé.
Un bon résumé de git et de son fonctionnement sur http://www.siteduzero.com/tutoriel-3-254198-gerez-vos-codes-source-avec-git.html
Avant de se lancer, il vaut mieux lire au moins les chapitres 1 et 2 du livre pro git http://git-scm.com/book/fr (ou un autre), pour bien comprendre les concepts de base (git fonctionne sur des snapshots de l'état du dépôt, faut d'abord cerner ce qu'est un blob et un objet commit), pour éviter ensuite de se retrouver dans une situation où l'on croyait savoir mais on y comprend plus rien. Il faut faire la distinction entre
- workspace : le répertoire courant, changer de branche revient à faire un échange de snapshots de ce répertoire (ou d'une partie), pas à en changer (par opposition à svn où on passe de trunk à branche/ma_branche)
- index (ou stage) : la liste de ce qui se passera au prochain commit. Contrairement à svn on peut faire un commit de plusieurs fichiers, mais pas forcément dans leur état courant, on commit l'index, donc il faut faire un add (passer dans l'index) puis commit, même si souvent on fait un “commit -a” qui revient à ajouter à l'index tous les fichiers modifiés puis à faire le commit. Pour une utilisation basique, i.e. si on ne fait que des “commit -a” sans add préalable, on peut oublier cet état, mais attention si vous faite un add puis modifier le fichier, un git diff donnera alors la différence depuis le add, pas depuis le dernier commit (pour ça faut préciser “git diff HEAD”). Ne pas oublier : “un commit est un pointeur vers l'instantané du contenu qui a été indexé” (un snapshot de ce qu'on a mis en stage|index). Rq c'est ce que j'ai compris de la littérature mais chez mois un
commit -m “commentaire” fichier
envoie le fichier dans son état actuel et pas dans l'état du dernier add :-S - local repository : la base git locale (qui contient tout l'historique du dépôt)
- remote repository : un dépôt distant, il peut y en avoir plein, et on peut avoir des branches qui pointent vers différents dépôt.
- stash : ça on peut s'en passer dans un 1er temps, même si c'est pratique. C'est un espace “tampon”, pour y mettre ses modifs locales que l'on ne veut pas encore passer en commit (cf la remise pour des exemples). Indispensable avant de changer de branche par ex.
Résumé des commandes git
- graphique interactif efficace : http://ndpsoftware.com/git-cheatsheet.html
- chez fedora
La référence (les pages man) : http://git-scm.com/docs
Il y a aussi le git community book en fr, avec son pdf
Des alias intéressant sur https://git.wiki.kernel.org/index.php/Aliases
La page de doc du plugin netbeans http://netbeans.org/kb/docs/ide/git.html
Tip & tricks
Commandes courantes
- Modifier le dernier message de commit
git commit –amend -m “New commit message”
(src) - voir les serveurs distants (ajouter -v pour avoir les urls)
git remote
- editer la conf par defaut
git config -e
Dépôt centralisateur
Le décentralisé c'est très bien, mais parfois un dépôt qui centralise est bien pratique, et c'est aussi possible.
Cf http://scie.nti.st/2007/11/14/hosting-git-repositories-the-easy-and-secure-way, http://www.nikrou.net/post/2009/02/20/Mettre-en-place-un-d%C3%A9p%C3%B4t-central-git ou http://blog.touv.fr/2009/06/depot-git-prive-et-personnel-sur.html pour l'install du dépot central.
Ensuite, quelques liens utiles
Pour créer un dépôt centralisé avec gitosis :
Ce qui suit est assez ancien et à prendre avec des pincettes (m'étonne qu'il n'y ai pas –bare pour la création du dépôt centralisateur).
Ajout d'un dépôt local sur le serveur
Pour créer le dépôt, faut d'abord modifier gitosis.conf pour lister le nouveau repository sur la ligne writable du group qui va bien (pour déclarer qui aura le droit d'écrire sur ce dépôt). Et pour modifier ce gitosis.conf
# Si ce n'est déjà fait on récupère une copie localement (coté client donc) git clone git@<server>:gitosis-admin.git # on suppose que git est le user du server qui permet d'accéder aux dépôts) cd gitosis-admin joe gitosis.conf # ensuite on envoie ce fichier git commit -m 'ajout du dépot machintruc' gitosis.conf git push # et on peut balancer notre nouveau projet qui existe localement cd /path/2/mon_projet # si le dépot local git n'existe pas on le créé git init # on ajoute tous les fichiers (mais on pourrait n'en préciser que certains seulement) git add . git commit -a -m 'Premier commit' # on créé le dépot distant (on a déjà déclaré mon_projet dans gitosis.conf tout à l'heure), on l'appelle origin git remote add origin git@<server>:<mon_projet>.git # et on envoie sur le depot origin notre branche locale master git push origin master # pour les push suivant, on pourra faire un simple "git push"
Rendre un dépôt public
Pour que des anonymes puissent cloner un dépôt, il faut dire à git-daemon qu'il peut l'exporter en lecture seule sans vérifier les clés ssh avec
cd <le --base-path spécifié dans /etc/sv/git-daemon/run> touch <mon_projet.git>/git-daemon-export-ok # et pour retirer ces droits de lecture anonyme il suffit d'effacer ce fichier vide.
Script de démarrage
Avant le paquet git-daemon-run, il fallait créer un script de démarrage (cf historique de cette page), mais maintenant c'est dans debian :
aptitude install git-daemon-run ln -s /usr/bin/sv /etc/init.d/git-daemon # et on va modifier /etc/sv/git-daemon/run pour préciser le --base-path
Exemples
Ci dessous qq démos, pour vous faire une idée.
Les ligne qui commencent par “#>” correspondent à la sortie de la commande précédente, pour permettre de copier/coller tout en console sans avoir de tri à faire
Un local, plusieurs distants
J'essaie ici d'avoir un dépôt local avec différentes branches qui suivent chacune son dépôt distant, mais le tracking marche pas comme ce que j'avais compris (testé en debian squeeze, avec git 1.7.2.5).
Voici ce que j'ai fait (un seul serveur ici, mais si ça marche pour A…)
mkdir serveurA cd serveurA/ h=$(basename $(pwd)); touch $h a c; echo $h > c; git init --bare # un clones (pour vérifier que le push sur les serveurs est bien ce qui est attendu) cd .. git clone serveurA cloneA # et aussi pour le peuplement initial cd cloneA h=$(basename $(pwd)); touch $h c1 c2; echo $h > c2; git add . git commit -a -m "1er commit $h" git push origin master # et un dépôt local cd .. mkdir loc cd loc git init # avec qq fichiers h=$(basename $(pwd)); touch $h c2; echo $h > c2; git add . git commit -a -m "1er commit $h" # ça nous a créé une branche master, mais on veut la nommer autrement pour pas confondre avec ceux des remote # et éviter d′éventuel push/pull non désiré entre ce ce master local et les remote git branch -m master commun # un alias pour le serveur git remote add remoteA ../serveurA master # une branche que l′on va synchroniser avec le serveur A git fetch remoteA # => 1er fetch donc créé la "branche" remoteA/master git checkout --track -b brancheA remoteA/master # => créé la branche brancheA en lien avec remoteA/master # on modifie un fichier echo "mod 1" > cloneA git commit -m "mod 1" cloneA # que l′on veut envoyer git push #>Everything up-to-date # Ah bon ? Le tracking marche pas ? git push remoteA brancheA:master # ça push mieux # 2e modif pour voir si ça track mieux maintenant qu′on lui a montré echo "mod 2" >> cloneA git commit -m "mod 2" cloneA git push # tj rien :-S, et avec -u ? git push -u remoteA brancheA:master #> [...] #> To ../serveurA #> 3b00bff..cb44c59 brancheA -> master #> Branch brancheA set up to track remote branch master from remoteA. # ça parait pourtant clair, mais echo "mod 3" >> cloneA git commit -a -m "mod 3" git push #> Everything up-to-date # pas mieux...